dimanche 31 août 2008

Saint [avoue !]




Il parait que c'est la Saint-Blog aujourd'hui.
Après la journée de la femme et de la secrétaire [et pourquoi ne pas tout faire sur une seule journée, on se le demande !], voilà la fête du carnet en ligne.

Encore heureux qu'il ne faille, comme à la fête de la musique, descendre dans la rue pour pratiquer son instrument. Vous le voyez vous, le pavé envahi de filles et de gars, étalés sur des centaines de places et de boulevards, assis devant leur écran. Pas très festif, assurèment.
Je ne sais quel pape, quelle autorité supérieure s'est permise de décider cela. Quel faiseur de buzz a réussi ce coup de maître, à se faire pèter le pagerank et la fréquentation par excès d'abondance.
C'est pourquoi je me refuse à dénoncer mes petits-camarades [fussent-ils aussi bons que Balmeyer…].

Pardon à ceux que j'aurais pu oublier en route…

samedi 30 août 2008

Le barbecue [la chair au feu !]


[source]


Et lui, il restait là, à observer la viande sur la broche dans la rougeur des braises.

L'instant d'avant, elle était ici, à lui réciter la litanie des regrets et des reproches.
A force, cela devenait une routine mais elle avait cette fois quelque chose d'imperceptiblement brisé.

Le gras suintait de la chair encore rose et allumait de vives flammèches quand il atteignait le feu couvant dessous.
Il était la fourchette à la main quand il sentit la sueur comme le lent trait d'une lame froide le long de son échine.

Il prit alors conscience de son corps, des dimensions de son propre organisme dans l'espace.
L'ensemble des muscles du bras, de l'épaule, l'accompagnement de l'omoplate et la masse imposante de tout le reste.

Il suffirait qu'il se tourne et déchira la viande de ses piquants d'acier…

vendredi 29 août 2008

A suivre [la loi des séries !]

Il est 23h57 quand je peux enfin ouvrir mon blog pour y poster quelque chose. Du coup, m'abandonne l'idée de me lancer dans la rédaction du long article que j'ai en tête. En lieu et place, je vous ai réchauffé un article du 16 février dernier. Il parait que pour certains plats, c'est meilleur réchauffé. Vous me direz...

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Ugly Betty, LA série star de TF1 où c'est la moche qui gagne. [«Betty décide de venir en aide à Daniel qui souffre de sa rupture avec Sofia. Pour le remettre au travail, elle organise un rendez-vous avec un mannequin» c'est le résumé de l'épisode de lundi prochain]



D'une part, les communiquants nous avaient prévenus et, d'autre part, il le disait lui-même sur ses affiches : Tout est possible. En clair et en décodé : Tout peut arriver.

Par exemple, un jour : sa femme libère des otages puis elle divorce - il reçoit un dictateur qui dort dans le jardin pendant qu'on vire les tentes des sdf - on chope des enfants à la sortie de l'école parce qu'ils ont des cahiers mais pas de papiers - il va à Disney Land avec un mannequin et se fait malencontreusement photographier [avec le recul, on se marre, non ?] - il ne l'épouse pas en Egypte mais en catimini - il a écrit à son ex pour qu'elle revienne et il demande à nos enfants d'adopter des petits enfants juifs qui sont morts

[à cause de mon grand père français qui les avaient dénoncés à la Police Nationale
qui était au service du Maréchal Pétain, chef de la France alliée et soumise à l'Allemagne nazie]
.


Entre deux, des week-ends de calme pendant lesquels on peut souffler un peu pendant qu'il se repose avant que nous découvrions les photos de SON dimanche dans les articles des journalistes dans la presse.

Et nous on est là sur nos blogs à commenter, à réagir, à analyser les tenants et les aboutissants.

Pour Attali, il a été ravi, nous en avons discuté pendant au moins trois jours [rien que le coup des Départements, ça a failli faire la semaine]. Pas comme ce Olivennes, qu'à même pas tenu la journée. Il a fallu vite fait trouver du fait d'hiver pour meubler [d'où l'utilité de la chasse aux sans-papiers qui permet à la fois de combler les creux de l'actualité présidentielle tout en tenant au silence un Jean-Marie Le Pen qui attend au tournant].

Fadela Amara, ça stagne encore un peu. Pourtant la nenette qui vient des banlieues et à qui il faut quatre mois au fond d'un ministère [et la participation exceptionnelle du Président qui ferait pas ça tous les jours] pour nous pondre un plan qui propose de donner du boulot aux jeunes et de repeindre les escaliers sous les yeux de quatre mille nouveaux policiers, c'était énorme. Et je constate que l'on continue à y réfléchir et à mesurer la chose !

Il a même oser nous ressortir un moment son Edouard Balladur pour nous réformer les institutions. Vous vous rendez compte ? Caser le nom de notre ancien premier ministre et le mot réforme dans la même phrase ! Et c'est passé comme une lettre à La Poste Bancale [depuis que la Banque Postale].

Notre président, avec tout ça, nous finissons surtout par comprendre qu'il aime beaucoup les rapports et nous cernons un peu mieux ce qui l'unit à Carla Bruni.


On nous l'avait bien dit que ce serait comme un feuilleton, une actualité par jour pendant cinq ans. Il ne s'agit pas d'une pipeaulisation mais d'une feuilletonisation. Un truc à la sauce TF1, un «Ugly Nicolas» à la manière des contes de fées [entrecoupés de quelques spots pour des tampons et du PQ].

Nous avançons de rebondissement en rebondissement et nous regardons bêtement comme des hannetons vers l'ampoule électrique. Nous nous cognons sur le verre qui nous fascine et que l'électricité échauffe.

Nicolas Sarkozy, c'est «Plus belle la vie» tous les jours, en direct et sans filet. Sauf que le score d'audience est sans importance, puisqu'il n'a pas de pub à vendre. Il peut bien atteindre et battre les records d'impopularité de tous ses prédécesseurs Présidents, cela ne change rien à l'affaire.

Il est là pour une durée de cinq ans et la victoire se jugera dans les urnes en 2012. En attendant qu'il reprenne l'entraînement, les autre courent…

mercredi 27 août 2008

La reproduction [t'en veux combien ?]


René Magritte - La reproduction interdite [source]



C'est amusant que dans le langage biologique, on parle de reproduction pour cette action qui consiste à copuler de manière à donner naissance
[après expiration du délai prévu au contrat] à la génération suivante.

[Aphorisme à la Didier Goux : c'est quand on se couche que nous arrivent les générations montantes].

On peut parler de reproduction de tableaux quand il s'agit d'imiter le coup de pinceau d'un maître. Ou, bien sûr, évoquer l'ensemble des techniques de photocopie de document noir et blanc ou couleurs.

Mais quand deux personnes se mettent à s'échauffer le bourrichon, ce n'est pas pour se photocopier, non ? Et à moins de faire à coup sûr, des jumeaux dizygotes, je sens que le choix de celui des deux qui sera réitéré, va encore nous créer de la tragédie grecque à la Corneille.

Soyons sérieux, s'il s'agissait réellement de se reproduire, il y a bien longtemps que la planète serait déserte [tiens et pourquoi ce serait un inconvénient d'abord ?]. Trop peu de gens s'apprécient assez pour se lancer dans un projet de duplication, n'est ce pas ?

Si on fait des enfants, c'est quand même dans l'espoir qu'ils fassent mieux, non ?

mardi 26 août 2008

La chaîne [tout un programme !]


[source]



A la demande du sympathique et trop peu connu Nicolas, blogueur zinfluent de son état, il me faut vous raconter trois choses qui m'énervent particulièrement.



Premier énervement :
le comportement des porteurs de portable
Dès qu'ils sortent d'un magasin, d'un train, d'une réunion ou du lit de leur maîtresse [des bras de leur amant, rayez la mention inutile], ils se jettent sur ce rectangle de plastique bourré d'électronique pour savoir si quelqu'un a pensé à eux durant le temps plus ou moins long de leur dernière occupation.
Ils parlent à voix haute dans tous les lieux publics et nous font profiter de la rage de dents de la petite dernière ou des règles douloureuse de la pauvre épouse en plein milieu de la lecture d'un article passionnant dans le dernier numéro de
Le Tigre, ce curieux magazine curieux [et pour le coup de fil, c'est pire quand il y a une vague de gastro].
A peine leur faites vous remarquer leur comportement peu compatible avec une vie en communauté, qu'ils montent sur leurs grands chevaux de colère : Le monde est à eux et vous n'y êtes, à leurs yeux, qu'une poussière génante, un obstacle à leur bonheur totalitaire.




Deuxième énervement :
les retraités
Ils ont toute la semaine devant eux, par exemple, entre la fin de l'épisode de Derrick et le début de «plus belle la vie».
Et pourtant, c'est quand même le samedi matin qu'ils viennent à la Poste se lancer dans mille opérations plus incompréhensibles les unes que les autres sur leur compte postal.
L'employé(e); qu'on sent au bord de la dépression ou du suicide suivant son ancienneté au guichet a beau leur expliquer qu'il est nécessaire de prendre rendez-vous avec un conseiller par téléphone et que là, tout de suite vu qu'il est déjà onze heure et quart et que c'est samedi matin
(C'EST SAMEDI MATIN, MADAME !), ça ne va pas être possible, ils insistent.
Ils se souviennent vaguement que la petite fille de l'oncle de la belle-sœur leur aurait dit que pas du tout.
A moins que ce ne soit sa fille, c'était plutôt sa fille.
Oui, ils s'en souviennent bien, c'était...
Ils prennent un air idiot en plein milieu d'une phrase, la même tête qu'affiche l'étranger à l'instant où vous comprenez qu'il n'a pas saisi le sens de votre phrase et qu'il va vous falloir tout reprendre depuis le début en expliquant calmement chacun des termes.
Sincèrement, je n'ai rien contre les vieux en tant que tels, ils ont même pas mal de choses à nous apprendre sur la vie mais il faut reconnaître que parfois...



Troisième énervement :
les autoroutes payantes
Le plus bel exemple de la connerie humaine.
Tu as une voiture qui te coûte, au final, plusieurs mois de salaire à l'achat [nota : oui, j'ai un lectorat plutôt pauvre et de gauche, j'adapte donc le contenu de mes articles !], des centaines d'euros d'assurance à l'année [alors que tu n'as jamais d'accident], sans même évoquer ici le léger embonpoint du prix des carburants ces derniers mois et le seul type de route qui soit totalement sécurisé est fermée par des péages ! Le seul endroit où tu pourrais rouler tranquille en revenant de ton week end chez tata Jacqueline qui a conservé son défaut de cuisiner trop gras t'est inacessible pour cause de pouvoir d'achat.
On a inventé une route plus sûre pour circuler sur de grandes distances à travers tout le pays, on a financé les travaux sur notre richesse collective et par l'impôt et à présent, il faut prendre un ticket pour en faire usage ? Mais c'est n'importe quoi !



Troisième énervement (bis) :
les assurances
Il faut être assuré pour tout maintenant.
Même s'il y a une guerre nucléaire, tu es couvert par ton assurance vie.
Les types te vendent à la fois la peur [un accident est si vite arrivé] et le moyen de s'en prémunir [signez là, en trois exemplaires].
Un peu comme un médecin qui contaminerait ses patients afin de leur vendre l'antidote ; avouez que c'est le meilleur moyen pour se faire du fric.
Et même les mutuelles qui s'engraissent largement sur les manquements de la Sécurité Sociale, en profitent doublement pour te fourguer des services supplémentaires : «et si vous le désirez, nous vous proposons aussi la formule Premium qui vous garantit un siège en cuir cousu main, même en cas d'urgence dentaire !».
[itou sur les billets de train ou d'avion, tu peux payer une assurance pour te faire rembourser au cas où tu annulerais !].


Comme il est de tradition dans une chaîne de blog, à la fin de l'exercice, je désigne les quatre prochain(e)s qui devront nous raconter trois choses qui les énervent :
Mademoiselle Ciguë
Franssoit
=:-) (oui, c'est un pseudonyme !)
et Zoridae
Allez, au boulot !

samedi 23 août 2008

Le beau rôle [qu'est ce que tu te figures ?]


Nicolas Sarkozy pendant son discours dans la cour des Invalides [source Elysée.fr]



Mais qu'est ce que tu crois qu'il en a à faire, Nicolas Sarkozy, de tes fins de mois difficiles ?

Le type, il a trouvé un boulot tellement sympa qu'on peut s'augmenter soi-même et avoir la garantie d'être rémunéré à vie et tu crois vraiment que ta situation familiale lui fait souci ? Qu'il s'alerte du niveau scolaire lamentable de ton petit dernier parce que dans cet appartement, il n'y a pas d'endroit calme dans lequel travailler ?

Du coup, il en profite un max et il essaie tout ce qui lui passe par la tête comme un gosse ferait juste après avoir reçu en cadeau, le jouet dernier cri dont il rêvait. Il rencontre Khadafi, emprunte le portable de Poutine, se tape un mannequin dans des lits à baldaquins ornés de dorures [je sais pas vous, mais pour moi, ça le fait !], choisit "grosse bite" comme code secret pour l'arme nucléaire, il invente chaque jour un truc nouveau et distrayant. C'est selon son humeur.

Elle est changeante.

Que des militaires à l'exercice se mettent à canarder des civils à Carcassonne, toute l'armée se retrouve peuplée d'amateurs dans le discours présidentiel. Pour presqu'aussitôt se voir confier mission d'aller apprendre aux barbares Afghans les bienfaits de la baïonnette et de l'Efferalgan.

Que des militaires meurent à la guerre a l'air de le surprendre sincèrement alors que ce qu'il lui plait au fond, c'est d'être celui qui donne les médailles, qui désignent les vainqueurs. Il a trouvé l'intérêt de son nouveau jouet : être le César qui accorde les titres et reçoit les honneurs.

Il est comme un gamin qui aurait piqué le costume de son père. Il joue à être. Comme si définitivement, le costume restait toujours trop grand pour lui.

La cérémonie organisée par Nicolas Sarkozy était inique en ce sens qu'elle ne rendait pas hommages aux victimes. Pas une seule seconde n'est apparue à l'image, l'identité des morts et les liens qui les unissaient à ceux qui sont restés.

La cérémonie organisée par Nicolas Sarkozy avait pour sujet le Président lui-même dans sa monstrueuse émotion mensongère. Cherchant la caméra, le meilleur angle et l'annonce du micro pour se mettre en scène lui-même. Narcisse découvre la HD et réalise son propre film. Tourné en video comme une mauvaise parodie de ces mauvaises scénettes amateures qui réjouissent nos dimanche après-midi sur la première chaîne de la télévision française [la plus proche du zéro™].

Ce moment exact où affalé sur le canapé sans même l'énergie d'éteindre le poste, tu comprends que suite aux agapes dominicales, la digestion sera quelque peu difficile. [Je dédie cette phrase à Didier Goux !].

Il ne fallait pas voter pour lui, j'espère que vous comprenez votre erreur à présent.

Ce type, il a trouvé le moyen de parader à vie avec une grosse montre et assis à l'arrière des berlines dont le cuir cousu main lui épouse si bien le fessier. Il connait des riches et des puissants.

Et même à la limite, quand bien même tu le détesterais de toutes tes forces, si tous ensemble on se mettait à le haïr de toute notre énergie, que voulez-vous que ça lui fasse ? Il a sa paie à la fin du mois et pour le restant de ses jours recevra suffisamment d'honneurs et de servilité pour continuer longemps à attirer les meufs.

Et tu crois qu'il en pense quoi, toi, de la situation des types comme toi ?

jeudi 21 août 2008

Le dessin animé [25 images secondes !]


[source]


Usain Bolt est un personnage sorti d'un dessin animé de Tex Avery.

Tu as tous les gars qui courent super vite et en déployant d'énormes efforts. Tu vois leurs petites jambes sous eux tricoter de plus belle. Cela dépasse ta capacité de vision qui enregistre tout de même les autres signes de l'énergie déployée.

Les bras qui battent l'air, les mains qui s'agrippent et bandent jusqu'à l'épaule pour attraper ce poteau imaginaire qu'ils convoitent pour regagner de la vitesse. Les visages qui se crispent, les traits qui se tirent et la sueur qui s'écoule sur les fronts.

Et lui, il est là, comme au ralenti. Comme dans une promenade sous les tileuls, un dimanche après-midi en province. Il fait signe à sa maman dans la caméra, s'arrête un instant contre la balustrade pour signer quelques autographes.

Il pose aussi pour de multiples photos en compagnie d'enfants habillés, souriants et admiratifs puis il revient dans son couloir. Il sourit comme s'il était heureux de retrouver tout le monde. Il jette un œil à droite, un autre à gauche avant de franchir la ligne en vainqueur.

Usain Bolt est jeune, il est beau, il est souriant. Et publicitairement parlant, beaucoup moins patibulaire que Ben Johnson…

[Il était champion du Monde à 15 ans, puis à 17. Il a déjà subit 8 contrôle anti dopage…].

Jacques Rooge qui trouve à la fois très bien de confier
les JO à la Chine
mais aussi d'interdire
le port d'un badge pacifique (pour un monde meilleur !)
afin de
ne pas vexer les chinois vient de demander à Usain Bolt
de se montrer plus respectueux de ses adversaires !
On croit rêver…

mardi 19 août 2008

Les gagnants [de l'argent ?]

Tiens, Monsieur Poireau revient !


Le billet de 10 yuans en circulation pour les JO [source]


Les jeux olympiques, si tu retires les éliminatoires, les ralentis et les interviews, en tout, ça dure deux heures et trente deux minutes. Et encore, uniquement parce qu'on est obligé d'attendre les derniers marathoniens qui trainent en route avant de cloturer la cérémonie.

Sérieusement, si c'est pour entendre la joie du vainqueur ou voir la déception du dépité d'argent, on peut très bien se passer des sportifs au micro.

Oui, c'est dur, le haut niveau. Mais si nous le savons déjà, nous n'ignorons pas non plus que ces filles et ces garçons vivent un petit peu tous les jours leur passion pour les choses du corps. Comment ça saute haut et loin, comment ça court plus vite, comment ça tient en l'air ces grosses barres en fer. Au point que tous en sont à se décarcasser, au sens littéral du terme. Tandis que d'autres cumulent avec une aide précieuse à la recherche en pharmacologie.

Ce qu'il faut avant tout supprimer, c'est la séance de remise des médailles avec hymne officiel et la main sur le cœur ou la petite larme à l'œil pour les plus émotifs. Quelqu'un peut-il m'expliquer le rapport avec une activité sportive ? En quoi la nationalité d'un athlète lui donne-t-elle de meilleurs résultats ? Ou bien existe-t-il une compétition parallèle de la plus belle musique nationale ?

[alors que bien entendu, la marseillaise est imbattable !].

Rien que les chinois qui, d'après Nicolas Sarkozy, dont on peut supposer qu'il sait compter, représentent le quart de l'humanité. Ils ont donc statistiquement plus de chance d'élever un champion que Malte ou le Lichtenstein, il n'y a pas de quoi pavoiser. A la limite, je me demande si quarante-trois médailles d'or pour un milliard quatre cents millions d'habitants, ce n'est pas un tantinet faiblard, à la limite du ridicule. Ils ne sont pas un peu nuls ces pékinois ?

A ce propos, je trouve que le coup d'aider la Géorgie à occuper un peu les russes pendant les jeux olympiques était un plan terriblement machiavélique pour gagner des médailles à leur place. Pendant que la planète entière s'acharne à compéter, remplacer le sport par un conflit armé, quelle riche idée !

jeudi 7 août 2008

A table ! [y'a du cochon ?]

[article réservé aux lectrices et aux lecteurs déjà pubères (si tu ignores ce que signifie "pubères", demande à ta maman l'autorisation de lire)].



Phase de sollicitation buccale ches les abeilles [source]



Mesdemoiselles et Mesdames,
Si dans votre vie romanesque, vous tombez sur un gars qui, face à vos efforts souples, gracieux et élégants pour lui faire comprendre votre désir, répond :
— Ah non, je ne lèche pas tes parties génitales, c'est sale !

Nous sommes d'accord que le garçon a sérieusement perdu autant d'occasions de se taire que de chances de vous revoir jamais ?

Alors comprenez que nous puissions nous plaindre à notre tour, de la dame qui, alors que nous sommes paisiblement à percevoir les premiers bienfaits de sa sollicitation buccale, s'interrompt afin de préciser :

— Mais je ne veux pas que tu éjacules pas dans ma bouche, c'est sale !

Mais qui sont ces tristes personnes ? Comment peuvent-elles ne pas être affamées de ces plaisirs de bouches ? Comment peut-on autant nier la gourmandise ?

Ne préférez-vous pas un homme qui tandis qu'il glisse vers votre ventre arbore un œil brillant et un sourire digne d'un italien quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin ?


[Je t'avais bien dit que ce n'est pas de ton âge et que tu n'y comprendrais rien ! Allez, file dans ta chambre !].

vendredi 1 août 2008

La réussite [la distribution des cartes !]


Carla Bruni-Sarkozy, France’s First Lady, strikes a model’s pose on the roof of the Élysée Palace, in Paris. Photographs by Annie Leibovitz.


Ce qui m'étonne toujours quand j'ouvre un quotidien ou quand j'assiste médusé [c'est l'été !] à un journal télévisé, c'est l'apparente réussite dont on affuble ce gouvernement. Auréolé de gloire et de magnificence, portant à son bras un mannequin célèbre et bien roulée [A tel point qu'aucun ministre n'ose plus nous présenter sa meuf], Sarkozy parade dans les infos comme s'il était un vainqueur permanent.


Or, s'il a été élu haut la main il y a plus d'un an, en quoi peut-on considérer qu'il ait réussi son début de mandat ? Sa promesse majeure étant l'enrichissement de chacun, à mesurer la platitude de notre porte-monnaie,
on peut se demander s'il ne s'est pas totalement planté. Et veuillez ne pas me rétorquer qu'on ignorait la prochaine raréfaction du pétrole car je vous rappellerais sinon que gouverner c'est prévoir.

Le chomage qui repart à la hausse après avoir baissé quelques temps en semant de la précarité.

La dette qui se creuse aussi vite que les impôts sur la fortune diminue.

La sécurité sociale qui nécessite un énième plan que la même droite nous avait précédemment vendu et promis comme draconien mais tout à fait salvateur.

Le mini-traîté qui désormais sert de mini-paillasson aux électeurs irlandais.

L'éducation nationale sans enseignants mais quand même ouverte les jours de grèves des précités.

J'ai beau chercher et je ne vois rien, dans les détails de son bilan, qui mérite qu'on nous le présente aussi valeureux et couvert de tant d'éloges. A moins qu'on considère que cet homme réalisant son destin personnel soit un objet suffisant de fantasme pour motiver le peuple à se laisser faire. Mais si j'en crois le moral des ménages, la méthode semble là aussi échouer...


D'ailleurs, il y a un black-out sur sa cote de popularité non ?