mardi 28 avril 2009

Le Roméo [ça ne se fait pas en un jour !]


«Male Model 2» par vgalgano


Pourquoi Roméo est-il tout le temps avec Juliette ? Suivant quelle logique ce couple serait-il uni pour des siècles et des siècles ?


Pourquoi pas Roméo et Cendrillon ? Il aurait la garantie de toujours avoir sous la main des épées à la lame étincellante ainsi que des costumes aux couleurs éclatantes. Une petite sortie en boîte de temps en temps, quelques paires de chaussures et le Roméo, il est heureux comme un coq en pâte.

Ou bien Roméo et Yoko Ono ? Vous le voyez le bellâtre, tout maigrichon, chevelu comme un animiste, hirsute comme un petit Jésus et souriant au monde comme seul un connaisseur de bonne gandja le peut ? Imagine, il aurait la certitude de pouvoir rentrer à pas d'heure, bourré ou non, sans jamais trouver en face de lui la moindre étincelle de violence.
Un peu de sit-in de temps en temps, une pincée d'exhibition et Roméo, il est heureux comme un poisson dans l'eau.

On peut s'amuser à les remélanger et voir ce que ça donne ! «Roméo et Blanche-Neige» lui laisse espérer enfin de croiser, peut-être, les sept ciels qu'on nous promet à longueur de journaux féminin [Je signale au passage qu'à ce moment de l'histoire, Roméo n'a toujours rien tiré]. «Roméo contre Vampirella» nous permettrait de nous rejouer «Alien versus Predator» mais avec la libre possibilité d'attribuer à chacun un camp.

Je vous épargne «Roméo et Haensel et Gretel» ainsi que «Roméo et Rintintin», on arguera sinon que je tombe un peu trop facilement du côté obscur de l'humour. Mais avouez que le gars Roméo, c'est l'archétype d'un homme idéal quelque peu surrané duquel on peut d'autant se moquer.

Aujourd'hui, ce serait plutôt un type qui aurait le dévouement un peu simplet de Charles Ingalls, les abdominaux de Rusty Joiner et la bite outrancière autant que durable de Roco Siffredi. Ce n'est pas que ça fait plus d'effets au moment du coucher, c'est que ça fait jaser dans les diners entre copines ! Je t'assure, Charles-Henri a un membre réellement énorme ! [Je conseille ce lien à Monsieur Tonnegrande, s'il souhaite rire quelque peu]

Notre Roméo de la vieille école, s'il espére faire grimper une Juliette d'aujourd'hui au balcon, va devoir retravailler un peu ses concepts et vivre quelques expériences pour en connaitre un peu plus sur la féminité…

vendredi 24 avril 2009

Le vêtement [jusqu'à Nation !]


"We are the happiest children in the world" North Korea [source].

Ce qu'il faudrait, c'est le retour de l'uniforme dans les manifs. Finie l'inégalité par l'étiquette et fini le snobisme vestimentaire. Plus de guerre des logos et plus de sélection à cause de la couleur que tu portes.

Tous sur un pied d'égalité grâce à Michelle Alliot-Marie, ministre de notre Président Nicolas Sarkozy.

Désormais, en début de chaque année, chaque citoyen recevra par un courrier personnel, son costume de manifestant. Coupé dans les plus beaux tissus et par des tailleurs français, élégant et racé, il permettra à chacun de porter haut les couleurs du pays.

Car l'ensemble pantalon, veste et chemise et la collection complète des accessoires dont les deux superbes cravates aux motifs modernes et classiques à la fois, pour les hommes et le "so chic" jupe-tailleur pour les dames, escorté de tout un assortiment d'exquise féminité, dont les bas ligné à la main,
seront teints, dans le respect des des normes européennes les plus rigoureuses en matière d'environnement, aux trois couleurs de notre drapeau : bleu, blanc et rouge.

[Cette phrase est certes un peu longue mais dites-vous bien que l'auteur, il fait ce qu'il peut…].

En cas d'usure prématurée [ou de fonctionnariat], il sera possible de se voir attribuer d'autres tenues* mais il s'agira alors d'une démarche personnelle volontaire et il reste à en formuler la procédure.

Après un temps plus ou moins long décidé pour que chacun puisse abandonner de mauvaises habitudes [sifflets sur les bancs de la Gauche, applaudissements à droite], il sera interdit de manifester publiquement dans toute autre tenue vestimentaire. Le port de cagoule, capuche, chapeau melon ou béret basque sera dès lors considéré comme une atteinte à l'identité nationale.

Et ce sera fièrement vêtu du drapeau national que l'ensemble de nos concitoyens avancera bientôt…


* Ce lien est pour réveiller Didier Goux. J'ajoute à fins d'égalité le même lien mais pour les dames.

mercredi 15 avril 2009

Les patrons [modèles à suivre ?]


Cheval au travail [photo : Olibac]


Devant l'urgence de la situation, l'Association des Patrons de France a décidé de réagir et vous offre ses conseils afin d'éviter et sinon, de vivre mieux votre séquestration. À suivre ces quelques simples recommandations, vous traverserez cette épreuve que nous redoutons tous comme une simple expérience offerte par la vie, un hasard heureux en cadeau du destin.


. Ne restez jamais seul avec vos employés : ces gens sont parfaitement imprévisibles et il suffit parfois d'un rien pour qu'ils expriment leur colère. Gardez toujours en mémoire que malgré les sommes énormes qu'ils vous coutent mensuellement, ils n'en ont jamais assez et profitent de la moindre occasion pour en tirer profit.

. N'assistez jamais à aucune réunion à laquelle ne participent au moins deux autres membres de la Direction Centrale. Vous ne serez jamais en tête à tête avec un ouvrier ni n'aurez de contact physique avec eux, même une simple poignée de main (Comme dit le dicton populaire bien connu : «On leur donne ça, ils veulent ça»).

. Si toutefois et pour des raisons impératives, vous deviez quitter la moquette épaisse et le siège en cuir de votre bureau pour descendre dans l'atelier, n'oubliez jamais de soigner votre apparence. La susceptibilité du personnel étant ce qu'elle est, vous vous séparerez au préalable de tout objet pouvant la chatouiller tel que Rolex® ou Crockett & John's® et vous aurez toujours dans un placard un costume de qualité modique ou légèrement daté.

. De même, s'il advenait que vous vous retrouviez cloitré à l'intérieur de votre bureau, vous aurez prévu d'y conserver en réserve une ou deux bouteilles de whisky [ou de bière si vous êtes équipé du réfrigérateur adéquate] ainsi que quelques boîtes de cigares. Il vous sera ô combien facile dans ces conditions de refuser toute négociation et le temps jouera en votre faveur.


Je sais bien que ce n'est pas une très bonne idée de prendre un chef d'entreprise en otage. C'est pour le moins manquer d'un minimum de cette politesse qui est l'huile dont manque les rouages du dialogue social. Après tout, un patron, c'est juste un gars comme vous et moi mais avec de l'argent et moins de problèmes quand arrive, vers le vingt, les premiers signes de la fin du mois.

Mais ce n'est pas non plus sincèrement cordial de virer les employés d'ici pour payer avec encore moins de lance-pierres des prolétariens de Chine ou d'ailleurs et augmenter d'autant ta marge brute. Quinze années d'une lente inflation, des loyers qui dépassent largement le tiers des revenus, des salaires quasi stagnants et l'ascenseur social toujours en panne, était-ce des signes d'une quelconque bienveillance à l'égard des travailleurs ?

Mais ne jetons pourtant pas tous les œufs avec l'eau du bain et ne généralisons pas comme un gaulliste en pareil cas. Il existe tout de même de bons patrons. Mon parcours professionnel pour le moins atypique m'en a fait rencontrer une bonne vingtaine, dont un tout de même en méritait le titre. Tout n'est pas perdu !

«The story of Louis Pasteur» un film de William Dieterle

Quand tu t'entailles la peau, par exemple un doigt à l'aide du sécateur en cueillant une rose à ta bien-aimée, tu t'écries «putain de bordel de merde, fait chier» et tu files effectuer des allers-retours avec ton majeur sous un filet d'eau froide afin d'arrêter la lilliputienne hémorragie.

Évidemment, si quelques bactéries venaient à passer par là, qu'elles trouvaient charmante cette vallée à la douce chaleur accueillante et se mettaient au travail pour installer toute leur petite colonie au milieu de ta plaie, il te faudra recourir assez vite aux antibiotiques.

Ce n'est pas automatique.

Un antibio, c'est trop, trois antibios, bonjour les bobos !

Mais en attendant les fruits de la recherche, c'est encore ce qui fonctionne le mieux contre presque toutes ces bestioles. Pour une bonne partie des autres, on a découvert les vaccins : un dé à coudre de la pestilence affaiblie injecté dans ton organisme permet à celui-ci d'étudier l'assaillant jusqu'à en trouver la parade et de l'inscrire sur le grand registre de ta mémoire cellulaire.

Et voilà qu'on est passé du simple remède contre le mal qui agresse à la science qui invente la prévention. L'offre n'est plus de te remettre sur pieds au plus vite mais bien de t'éviter de tomber malade, de te vendre la promesse d'une santé éclatante toujours en avance sur la menace de ton environnement.

Si l'homme [et la femme qui n'est jamais bien loin et c'est tant mieux] n'a eu de cesse au long de son histoire de s'affranchir de ce milieu hostile dans lequel on l'a collé, voire de se considérer comme au-dessus de ses lois, il peut aujourd'hui largement compter sur une médecine capable de l'en préserver en amont. Du dépistage précoce jusqu'aux manipulations génétiques, de la fabrique des champions jusqu'à la vie perpétuelle, de la chirurgie esthétique jusqu’à la modélisation universelle de l'humanité, elle s'éloigne de plus en plus de son objectif initial.

À moins que ce ne soit nous et non l'humanité qu'il ne faille préserver…

Vous pouvez participer aux Etats Généraux de la bioéthique jusqu'au 30 juin 2009.

lundi 13 avril 2009

Jésus [mais pas que…]


Christ sur une des tombes du cimetière d'Evere à Bruxelles


La Bible, c'est un peu comme un journal régional de France3 : un tas de types en tenue de travail se sont réunis pour en choisir le sommaire et détailler les sujets qui y seraient traités. Et, bien qu'il y ait eu à l'époque, assez peu de journalistes pour pressentir que le petit agitateur d'origine juive exécuté en croix publique allait devenir un leader charismatique, le comité de rédaction a tout de même eu à opérer quelques choix.

Quelques épisodes de la vie de Jésus ont ainsi été passés sous silence par une Église sans doute plus soucieuse de faire rêver la plèbe et l'orphelin que de suivre la stricte vérité historique. Des pans entiers de la biographie du divin enfant ont disparu des registres officiels pour permettre à une foi pure, entière et véritable de prendre place dans le cœur de la clientèle.

Jésus fut-il un enfant turbulent ? Le Christ avait-il une passion pour le tamagoshi et les sushis ? Dans l'album Panini des Apôtres, quelle était sa vignette préférée ? Et pour jouer au jeu 3D «Fourty Days in The Desert», était-il adepte de la Wii ou de la PlayStation III ?

Rien non plus dans le Livre Saint sur la vie sexuelle de celui qui, fait homme par la volonté du Père, devait pourtant en connaitre un rayon en matière de plaisirs de la chair. Si l'on trouve des témoignages sur la multiplication du pain, sur l'abondance de vin et à propos d'innombrables poissons, pas un mot sur la libido du chevelu en chef. A croire que le petit n'était pas doué pour la chose.

Il est pourtant difficile de croire que le pur esprit qui se trouve enfin incarné ne va pas, avec force curiosité et dans un esprit de saine compréhension des brebis du royaume, gouter à la puissance des coups de bélier parmi la douceur des étreintes. Avec ses étonnantes capacités physiques, assez proches en somme de celles d'un cycliste dopé aux produits miracles, il serait lamentable de constater que Jésus n'aurait jamais tenté l'ascension du kamasutra par la face Nord.

Marie de Magdala, que les textes apocryphes narrant cette aventure désignent souvent comme première de cordée [celle qui caresse le piolet et qui enfile les mousquetons] se trouve ainsi gelée dans la version officielle finale sous les traits d'une simple putain. Aucune turpitude ne viendra troubler le fidèle profondèment pénétré de son culte.

D'autres épisodes ont aussi été rasés de près par la tonsure officielle. Ils ne présentaient, il est vrai, que peu d'intérêt dans l'édification des foules. De «Jésus fait du ski» à «Jésus à la plage», ce ne sont pour la plupart que des anecdotes sans grande valeur sur le plan religieux.

Notons pour conclure que s'il est exact que l'Église n'a pas fait figurer certains passages dans le grand livre, des récits circulent qui ne sont que médisance envers l'institution. Il est ainsi parfaitement avéré que les performance de Jésus en matière de natation ne sont que pure invention : courir sur l'eau avec un bonnet de bain n'a jamais été son truc…

vendredi 10 avril 2009

L'arbitre [des sifflets !]


Arbitre [source]


M. Lefevre, porte-parole de son parti, nous annonce que l'UMP sort un carton rouge envers les responsable du Parti Socialiste. Le gars qui est sur le terrain en train de courir avec son équipe et voilà qu'il arrête la partie pour se mettre à jouer les arbitres.

On s'aperçoit par là que la majorité au pouvoir ne se considère plus comme dans le jeu politique normal de la démocratie mais au-dessus, bien au-dessus. C'est elle qui distribue les bons points, les images et qui prétend décider de ce qui serait la morale et ce qui n'en serait pas.

Par exemple, elle s'outrage exagérément que l'opposition ait réussi un vote contre la Loi Hadopi.

Pour eux, ne se pose pas la question de la légitimité du Parlement, de son rôle de législateur et donc de sa responsabilité en la matière. Il peut arriver que nos représentants régionaux à Paris [Ce qui démontre, pour le moins, la volonté de régionalisation de la France dès la première République] s'expriment non en fonction de leur étiquette mais avec un peu de bon sens.

N'en déplaise à ces messieurs de l'Union des Maîtres et du Patronat, ils ne sont toujours pas propriétaire des lieux, tout juste temporairement dépositiares du mandat que nous leur avons confié sur la base de certains engagements. Quand est-ce qu'on gagne plus, maintenant qu'on est au chomage technique et qu'en plus on a déjà vendu tous les RTT qui nous restaient auparavant ?

Si on ne travaille plus, on gagne plus ?

jeudi 9 avril 2009

Monsieur Propre [épongés !]


[source]


Je ne connais pas personnellement ce Monsieur Éfémi dont tout le monde semble penser du bien. Ne dites pas le contraire, vous venez de lui lâcher six milles milliards de dollars pour qu'il arrange nos affaires. À vue d'œil, chaque être humain de la planète va lui filer mille dollars et évidemment, ce sera encore aux habitants des pays les plus développés que les autres d'éponger les deux tiers.


Monsieur Éfémi doit être une sorte de Monsieur Propre en tee-shirt moulant et capable de lessiver vite-fait toutes ces vilaines traces de crises que toi, avec ton produit ménager ordinaire, il te faut des heures de grattage pour un résultat encore médiocre. Un spécialiste anti-salissures qu'on appelle en cas d'extrême urgence.

Et c'est vrai que là, on peut dire qu'en matière de bordel mondial, on aura du mal à faire mieux ; et s'il advient qu'on y parvienne, cela risque d'être une expérience de courte durée. En résumé, ils ont tellement pris les vessies de l'argent facile pour la lanterne magique du système politique idéal, qu'il ont fini par foutre le feu un peu partout.

Personne ne s'étonne un instant que tant de richesses virtuelles qui s'évaporent, ce n'est jamais qu'un juste retour à la réalité ? Pas de quoi en faire un tel drame s'ils doivent changer la Mercedes un peu plus tard dans la saison, non ?

Durant des années, faire fabriquer à des prix de plus en plus bas, tout en continuant à vendre de plus en plus cher. Faire fructifier la pierre en associant une inflation miraculeuse des loyers à une défiscalisation de bon père de famille. Serrer le plus possible les salaires en inventant sans cesse de nouvelles méthodes de nouveaux process et en partageant partout sur la planète la répartition des postes à créer, de telle manière que le risque de chômage soit toujours une menace.

Où est passé tout cet argent ? Où sont les richesses produites ? Où sont passés les bénéfices de notre travail collectif ?

Je me demande s'il n'est pas soudain réapparu comme par miracle, dans la poche de Monsieur Éfémi. Peut-être à cause du prix excessif des dissolvants miracles dont il aura l'usage pour effacer cette affreuse crise que nous vivons.

Nous savons bien, du moins, devrions-nous savoir que si nous représentions la pensée ultra-libérale [comme celle de Mme Tatcher et de Monsieur Reagan] sous la forme d'une religion, Monsieur Éfémi serait une sorte de porteur saint de la parole. C'est avec ce bel argent tout nouvellement acquis, qu'il compte convaincre les derniers pays récalcitrants d'entrer, s'il vous plait, sur la place du Marché. Tout s'achète et tout se vend et quand tu n'as plus une thune, ce n'est pas grave, tu as encore droit au crédit.

Monsieur Éfémi, je ne vois même pas en quoi il pourrait nous aider en ce moment, sinon qu'en se montrant un tout petit plus discret. Et si le vrai sujet du dernier G20 n'était pas le joyeux spectacle d'une liste de méchants paradis fiscaux qui d'ailleurs a déjà été complètement effacée [c'est vous dire le sérieux du truc] mais bien les premiers financements d'un futur gouvernement mondial ?

De donner les moyens à cet organe reproducteur du capitalisme [comme celui de Monsieur Bush] de prendre enfin le pas sur tous ses détracteurs ? Six mille milliards de dollars pour répandre encore plus profondément la semence de la droite la plus dure [comme celle de Monsieur Sarkozy], de relancer la machine à fabriquer de la richesse illusoire.

[Une telle érection, ça ne peut pas tenir éternellement, mon garçon. Tu apprends vite].

S'il fallait réellement décider de la nécessité d'une forme de gouvernance mondiale pour conseiller de manière suprême et clairement du sort qu'il convient de réserver à l'ensemble de l'humanité, je ne confierais même pas le concept à Monsieur Éfémi. Il serait capable d'aller le breveter dès que je lui tournerais le dos afin d'en tirer un maximum de bénéfice à la revente en pièce détachées.

Ou alors, ce qu'il faudrait, c'est réinventer la Société des Nations et la remettre au boulot…

samedi 4 avril 2009

A l'Ouest du nouveau [démocratie localisée !]




Ah, ils sont forts pour nous masquer les vrais sujets importants derrière des nuages de fumée. Ainsi, pendant que le G20 fait le point à Londres, tandis que l'Otan suspend son vol à Strasbourg, c'est à Loudéac, charmante
ville de Bretagne, que la démocratie se trouve attaquée de toutes parts.
L'information vient de tomber sur nos telescripteurs et c'est Ouest-France qui, avant tout le gotha de la presse internationale, nous informe de l'infâme menace :
«Face à une situation qu'elle juge grave, et après des faits répétés et inacceptables, la rédaction en chef de Ouest-France élève une vive protestation à l'adresse du maire de Loudéac, M. Gérard Huet. A plusieurs reprises, le responsable de l'agence locale de Ouest-France a été la cible, publiquement, de propos particulièrement choquants. Hier encore, à l'occasion d'une conférence de presse, des propos insultants ont été tenus, toujours publiquement, à l'encontre de notre confrère. La rédaction en chef de Ouest-France réaffirme sa volonté d'informer de façon complète les lecteurs de Loudéac. Elle entend faire vivre dans les colonnes du journal, à Loudéac comme ailleurs, le débat contradictoire, indispensable à la démocratie locale. Elle affirme son attachement ferme au respect des personnes, et demande au maire de Loudéac de se ressaisir.
François-Xavier Lefranc. Directeur de l'information régionale et locale».

Restons vigilants !

mercredi 1 avril 2009

Des jours [et des lendemains !]


[source]


La vie, c'est comme ça. Des jours, ça va, tout roule tellement bien que ta journée se passe sans même qu'un seul instant puisse te rester en mémoire. Un peu de fumée à peine dans un Technicolor.
Des journées merveilleuses où tout arrive à point nommé comme une délicieuse surprise [ou comme «l'homme qui tombe à pic»]. Et le lendemain, tu renverses ton café trop chaud juste après avoir enfilé veste et chemise, le lacet te reste dans la main et la longue enfilade des heures à venir s'annonce crescendo. Tu ne rencontreras que des crétins, tous les ascenseurs se refermeront à ton approche, les escalators de toutes les stations de métro que tu fréquentes seront étrangement en panne et te feront louper ton bus puis arriver après la fermeture de la supérette. Tu n'auras après tout cela même plus assez d'humour pour noter que tu as encore l'électricité dans ton appartement.
Et pourtant, l'humour est une chose essentielle…