vendredi 16 juillet 2010

White power [la laque des signes].


My Grandmother par Golden Emporium*



En 2002, nous avons failli nous coltiner Jean-marie Le Pen comme taulier de la république. Enfin, il a juste franchi le premier tour ce qui, à son âge, tient déjà de l'exploit. Nous évitons simplement de nous en moquer trop bruyamment à cause de notre Jospin*. Le champion toute catégorie qui avait course gagnée et qui se ramasse lamentablement au premier obstacle, c'est ballot.

Le Président du Front National n'avait en réalité aucune chance de pouvoir sauter plus haut. C'était juste l'occasion, pour nous, de sortir les drapeaux, les pancartes et les chansons contre la nation agressée, la nation outragée, la nation défigurée mais la nation libérée. Nous avons revu des potes* et bu des bières* autour d'un sandwich-merguez* pour refaire le monde. Nous avons regretté l'absence chronologique des vuvuzuelas et Jacques Chirac a été élu victorieusement. Ça démontre toute la drôlerie de cette histoire.


L'extrême droite qui prône la supériorité de l'homme blanc, au pouvoir en France, c'est tout à fait exagéré. Rien que le drapeau, c'est tricolore !* C'est vous dire à quel point c'est étranger à notre tradition*. Par contre, nous avons récupéré Nicolas Sarkozy et sa philosophie principale : la supériorité du cheveu blanc*.

Tout le pouvoir aux vieux, c'est mieux.

Le cheveux brun est mou, sans mouvements et ne donne aucun brillant à notre pays. Ne parlons même pas du désordre naturel des cheveux frisés. Ils ont ça dans les génes et il est impossible de les manipuler. Toujours à rebiquer, ils n'en font qu'à leur tête. Impossible de leur faire prendre le pli, ni de leur donner la moindre tenue*.

Les porteurs de cheveux blancs ne sont pas des mamies gâteaux à la Liliane Bettencourt, toujours prêtes à gâter leurs petits-enfants, pas du genre à refiler des étrennes à droite et à gauche à droite. Ce sont des retraités qui ont connu les trente glorieuses et qui espèrent bien en profiter jusqu'au bout. Quand le troisième âge constate la manière dont tourne le monde, tu comprends bien que ça ne le motive pas trop pour partager* ses richesses…



Je dois l'idée de cet article à un échange de tweets avec @jegoun.

mardi 6 juillet 2010

Comment Jegoun a triché au classement Wikio [mes révélations !]


Henri IV, Roi de Navarre [source Larousse]



Maintenant qu'il n'est plus numéro un des blogs de France* et de Navarre* [pas plus loin parce que Navarre et demi, ça donne soif !], je vais enfin pouvoir vous révéler tous les odieux secrets employés par @jegoun pour conquérir la plus haute marche du podium. J'espère seulement qu'il n'est pas aussi pote avec Guy Birenbaum* qui triomphe à présent dans le Trône Impérial du Ténor de la Blogosphère Internationale, Tricolore et Ecologique sinon, j'aurais à regretter d'avoir écrit cet article.


En effet, il est temps de vous dévoiler* les lamentables stratagèmes du cuistre pour obtenir le siège tant convoité. Je le côtoie de longue date et si ce n'était les quelques photos très personnelles qu'il possède à mon propos, j'aurais parlé depuis longtemps. Et si les clichés devaient sortir aujourd'hui, je suis bien résolu à évoquer le droit* légitime d'avoir quelque loisir, fut-ce avec des animaux. Un discours qu'un gauchisse comme lui ne peut qu'entendre*.

Ils sont nombreux ceux dont il collectionne* ainsi les portraits*. A mon avis, ça représente une bonne partie de la bôgossephère* elle-même. Tout ceux dont il lit les blogs et où il laisse un commentaire. Et s'il devient fidèle parce que les bons articles* s'enchainent, il le signale par un lien sur son propre blog*. Ou bien au contraire, s'il estime que l'auteur dit n'importe quoi, il en fait un article pour lui apporter une correction, dans tous les sens du terme.

Parce que @jegoun s'il aime qu'on partage son avis* apprécie aussi d'aller lire celui des autres*, voire à les rencontrer. Parce que @jegoun aime aussi partager une bière ou plusieurs. Il a corrompu le classement Wikio par sa sympathie envers les autres et la générosité de ses liens. Il a l'esprit formé aux statistiques mais jamais aux calculs humains*.

Maintenant qu'il n'est plus numéro un du bouzin, vous n'avez plus aucune excuse de ne pas le lire plus souvent. Je suis quasiment sûr qu'il ira faire un tour sur votre blog. Par curiosité…


Il lit même le blog de Giscard*,
c'est vous dire s'il aime ça…

dimanche 4 juillet 2010

La fiction [les gains du jeu].


Ils avaient pourtant un bon logo… [source]



Jusqu'en mille neuf cent quatre vingt neuf, nous avions clairement deux propagandes en oppositions. D'un côté les cocos qui, des enfants plein la bouche et le couteau entre les dents, nous apprenaient que chaque homme est un loup pour l'homme, sauf si c'est un camarade. De l'autre, les ricains qui, une guitare de rock dans les mains et un chewing gum sous la mâchoire, nous expliquaient que le noir est un loup pour l'homme sauf s'il joue du blues ou porte un uniforme.

Le communisme ne s'est pas effondré à cause de son armement ou de son incapacité à conquérir scientifiquement l'espace. Il a implosé de son incapacité à produire du cash en très grande quantité pour rémunérer les agents du progrès. Le capitalisme fabrique de la richesse à défaut d'autre chose. Ça ne poserait pas réellement de problème si elle ne tombait systématiquement entre les mêmes mains.

Nous vivons désormais sous le règne d'une seule propagande. Nous apprenons à chaque heure du jour, l'état du grand marché mondial. Les jeudi noir, les bulles spéculatives, les pourcentages de gain de quelques uns s'enchainent parmi les informations. La bourse est le classement des entreprises selon le degré de sympathie que leur accordent les investisseurs. Ils pensent en terme de rémunération et le marché mesure la quantité de gras qu'ils prendront sur la bête. Il n'est pas question ici du bien-être des clients.

Pas question des salaires versées et de la défense d'un minimum social [À dix ans, tu ne travailleras point], pas question des droit de l'homme et du travailleur [Plus de quatre heures tu dormiras], pas question de la qualité des rivières alentours, de l'air qu'on y respirera. Saint Kerviel, priez pour eux !

La bourse est une fiction monétaire. Les banques y jouent entre elles, l'argent de leurs clients. Elles ont inventé les Fonds Commun de Placement, une version collective du plumage de pigeons. Les pertes sont sèches pour ces derniers mais générent du pourcentage pour l'établissement financier si la chance vient à tourner. On y parle de perspective de croissance et jamais de progrès…

Vous avez remarqué comment
j'ai éludé la chute
du mur ?